2021: à oublier!
Par-delà le déni de l’évidence
J’approuve la souve-reine du common wealth,
Quand elle parlait d’annus horribilis
Car celle-ci en fut toute une d’année merdique, indeed!
Le pire fut bien sûr cette nouvelle année de débandade virale
Microbes mutants en prime, isolement et éclatement
Des entreprises et pire des cellules familiales,
Faillites multiples, morts par milliers,
Scission des équipes de travail et pire,
Surtout pour les fêtes de fin d’année avortées,
Clivages des relations familiales et amicales…
La peur de la mort mine l’amour et l’amitiés de tous types,
Et nous confronte comme jamais
À ce et ceux qui sont vraiment importants pour nous.
Rien n’arrive pour rien, dit-on,
Mais tout ça est d’une grande tristesse,
Auxquels seuls les insensibles et les sages échapperont.
Comme souvent, les plus faibles et âgés y passent les premiers,
Mais tous, nous sommes de fragiles passagers sur terre,
Ça devient plus en plus évident en vieillissant,
Ou quand s’arrête prématurément le palpitant,
Comme seul à Noël, la fin du si lumineux créateur Vallée…
Vaille que vaille, tout est programmé
Par le Tout-puissant, plus fort encore,
Que le gouvernement et la police réunis!
Dans mon étape de vie de préretraitée solitaire,
Cette année, me suis cassé le bras droit, résignée à me reposer,
Mais ai reçu ce cadeau d’une minimaison (louée) mais parfaite pour moi,
Encore plus retirée pour écrire, créer et réfléchir,
Et me préparer à d’autres voyages, dès que ce sera possible,
Au pays de mon enfance en premier, ensuite aux antipodes tropicales,
Puis vers l’outre-monde accueillie par mes amours déjà là-haut,
Persuadée que les bribes utiles de mon être serviront encore
Et que j’apprendrai beaucoup autant ici que dans l’au-delà,
Laissant en héritage à la terre mes deux merveilleux enfants et les leurs.
Mais suis toujours ici-bas, dans cet univers si complexe,
Où les GAFAS, les pharmas, les possédants possédés, les plus armés,
Déjà riches à craquer triomphent provisoirement
Dans ce monde de plus en plus désolant,
Mais je minimise notre misère de nordiques nantis,
Car je sais que la moitié de l’humanité a faim,
Plus froid et autrement plus peur que nous,
Comme en Ukraine, en Afghanistan et au Yémen.
Alors, même isolée, triste et fâché(e),
Je relativise et vois quand même encore :
La beauté du travail et des dons humains, des arbres, des enfants
Et des nobles cœurs croisés à l’occasion,
Dans cette vie qui ne sera pas toujours dominée
Par le pouvoir, la peur et l’hypocrisie,
Même si je ne suis membre d’aucune église
Je crois au prophéties diverses qui annoncent des jours très sombres
Avant la victoire de la lumière et le triomphe des cœurs vaillants!
2022 devrait nous en rapprocher, d’ici là, espérons et aimons de notre mieux OK?
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