Chaleur et douceur à l’horizon
Après l’équinoxe de printemps, enfin la lumière solaire reprend ses droits, s’étire et se déploie, ressuscitant tout ce qui vit, du monde végétal à la faune sauvage, êtres humains compris, qui revivent après une longue apathie, cloitrés chez eux ou sous le sol par le froid et, pour les êtres humains la peur du virus sévissant depuis plus d’un an maintenant.
Combien cette épreuve universelle clarifiera notre sens des valeurs, ça, nous le saurons bientôt, mais la pandémie nous montre à quel point des changements de paradigmes sont nécessaires.
À voir autant de promeneurs dans nos espaces verts, nombreux comme jamais auparavant, on réalise combien est important le contact avec la nature relativement préservée et quoi de mieux que les parcs et forêts pour s’en régaler? Le problème est qu’on manque de grands espaces sauvages gratuits et publics encore accessibles, surtout dans les régions les plus peuplées. Incitons nos élus à ouvrir et avant cela protéger, plus de nos territoires au public. Les forets accessibles sont hélas trop rares dans le sud de la province de Québec, et où on vient de refuser plus de 80 projets de zones à protéger. À mes yeux d’écologiste et nous sommes nombreux, c’est une priorité absolue, autant pour la santé humaine que la qualité de l’air et de l’eau si vitaux!
Sans oublier que les 300 000 sortes de plantes constituent, depuis des millénaires, en fait pour presque 3000 générations, la première source de nourriture et de remèdes à la plupart des maladies. Apprenons à les identifier, les nommer, les choisir et les utiliser avec précision. À l’instar de mes 400 collègues de la Guilde des herboristes, ce sont des informations que je m’évertue à transmettre depuis 40 ans que je vis au Québec, et cinq guides qui me survivront longtemps, j’espère…
La santé physique et mentale, émotionnelle aussi, sont si importantes pour chacun, chacun (e) de nous, ceci nous le constatons plus que jamais.
Sans juger personne, comme plusieurs de nos proches qui choisissent des moyens que nous questionnons (réclusion, désinfection répétée, antiviraux et vaccins…), nous n’avons de pouvoir réel que sur notre propre santé et celle de nos enfants quand ils sont petits.
À l’aube du troisième âge, je souhaite continuer mon parcours encore longtemps, avec une bonne disposition d’esprit, de longues marches en forêt et mes bons préventifs naturels. Je souhaite rester autonome et maitresse de mes corps et âme, de moins en moins prisonnière d’autres volontés, ce que permettent la retraite et l’âge des récoltes bien méritées.
Amour donné et bien reçu, santé, sérénité, plein contrôle sur vos corps, votre immunité et vos vies, c’est tout le bien que je vous souhaite, à l’aube d’un renouveau qui s’annonce éclatant !
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